9 janvier, 2023

Andy Hung1, Sarah Koch2,3,4, Valérie Bougault5, Cameron M Gee6,7, Rômulo Bertuzzi8, Malindi Elmore7, Paddy McCluskey7,9, Laura Hidalgo López2,3,4, Judith Garcia-Aymerich2,3,4, Michael S Koehle1, 9,10

RÉSUMÉ

La pollution atmosphérique fait partie des principales menaces environnementales pour la santé à l’échelle mondiale aujourd’hui, particulièrement dans le contexte du sport et de l’exercice. À cet égard, les effets de la pollution atmosphérique, des épisodes de pollution (p. ex. les incendies généralisés) et des changements climatiques deviennent de plus en plus manifestes pour la population générale, tout comme leur impact sur le sport et l’exercice. C’est pourquoi la communauté sportive (c.-à-d. les athlètes, les entraîneurs et les membres des équipes de science et de médecine du sport) s’intéresse de plus en plus aux actions personnelles pratiques visant à réduire l’exposition à la pollution atmosphérique et les risques qui y sont liés. Des données limitées suggèrent que les stratégies suivantes pourraient être employées : minimiser toutes les expositions en réduisant le temps et en augmentant la distance; surveiller les conditions de pollution atmosphérique dans les lieux d’intérêt; limiter les exercices en plein air; utiliser des protocoles d’acclimatation; porter des masques N95; et recourir à une supplémentation en antioxydants. L’objectif global de cet énoncé de position de l’Académie canadienne de médecine du sport et de l’exercice et de la Société canadienne de physiologie de l’exercice est de détailler l’état actuel des données probantes et de formuler des recommandations sur la mise en œuvre de ces stratégies personnelles pour prévenir et atténuer les effets néfastes sur la santé et la performance de l’exposition à la pollution atmosphérique pendant l’exercice, tout en reconnaissant que les données sont limitées.

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